
Bonjour douce Véronique,
J’ai bien enregistré les CD que tu m’as prêtés et j’aimerais te les rendre mardi, puisque j’ai un rendez-vous à ton hôpital chez le docteur Jordion à 14 heures.
Si tu en as la possibilité, pourrais-tu me préparer une nouvelle sélection ? Je les copierai à mon tour le plus rapidement possible. Dis-moi quel moment te conviendrait le mieux, selon que tu travailles ou pas, le matin ou le soir…
J’espère que tu as passé un bon week-end. Je me souviens de ces week-ends où tu ne travaillais pas… Parfois, nous avions quatre jours ensemble. C’étaient des moments doux et précieux, même si, je l’avoue, je ressentais un peu de pression : je voulais que tout soit parfait pour toi, que mon appartement soit impeccable, prêt à t’accueillir comme tu l’aurais souhaité. Parfois, je t’en voulais un peu de ne pas me prévenir à l’avance… J’aurais pu mieux m’organiser, me libérer plus facilement et passer ces quatre jours à Gembloux avec toi.
Ce qui me manque aussi, c’est de ne plus pouvoir m’endormir à tes côtés, avec ma main posée sur ta hanche…
Je t’embrasse avec tendresse.