
Brugge 11 mai 2025
Bonjour Véronique, mon amour d’aujourd’hui, hier et avant-hier
Le silence entre nous est lourd.
Il y a des choses que je ne dis pas — non parce qu’elles sont sans importance, mais parce qu’elles sont trop vastes pour les mots.
Elles ont besoin d’échos
Tu me manques.
Ta voix, ta compagnie, ta présence. Ton regard, surtout, quand tu étais pleinement là.
Alors je te le redis simplement :
j’aimerais qu’on se retrouve — ici, maintenant.
Avec toi, même le silence avait une voix.
Et cette voix me dit encore que je t’aime.
Est-ce que ma retraite t’a fait peur ?
Dormir ensemble chaque nuit, ma main sur ta hanche —
était-ce trop, ou trop peu ?
Je me pose ces questions, non pour ressasser, mais par désir sincère de comprendre.
Je suis là.
Prêt à te reparler, à t’écouter,
et peut-être, à revivre quelque chose avec toi.
J’ai rêvé de t’accompagner vers la fin de ta carrière.
de partager Joy, ton jardin, un second nid d’amour en Flandre. C’était ce que tu souhaitais non ?
De construire encore un avenir ensemble.
Chaque personne que je rencontre connaît ton prénom, Véronique.
Toutes savent que tu me manques.
Véronique — entre les lignes, il y a encore nous.
Entre les lignes, tu peux remplacer tous mes "je" par des "nous".
Chaque matin, vers 4 heures, je me réveille un instant.
Et je note le premier mot qui me vient à l’esprit en pensant à toi.
Ce matin, c’était : le silence.
Dans chacun de tes silences, je trouve une inspiration à t’écrire.
Quoi qu’il arrive, tu es et restes précieuse à mes yeux.
Et si parfois tu me penses en mal,
alors sache que ce sont ces pensées — et non moi — qui te trompent.
Avec tout mon amour,
Jan